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    07 avril 2009  -23H13 tu n'as qu'une réponse "(...)J'ai rarement été bien dans ma peau comme en ce moment (...) M. Et moi"

    C'est à ce moment précis à la lecture de sa signature que j'ai compris que je ne me suis pas trompée. M. est toujours très fort dans l'expression de qui il est, il ne joue pas, il s'amuse tout au plus, comme un adulte à la raison certaine doté d'une intelligence qui le ballade de l'auto-dérision à la capacité de percevoir au travers les mots, les sens qui appartiennent aux autres, mais là, ce qui me séduit c'est la perception de ces sens qui m'appartiennent.

    Sans convenir dès règles à observer ; nous nous les sommes entendues sans jamais se les donner ou se les dire ; nous étions l'un à l'autre des fétichistes raffinés du pouvoir d'expression. L'effort résidait dans le mot fin, comme à chaque fois. C'est notre entente morale des A suivre qui découlaient de nos fins, qui stimulait nos volontés réciproques à revenir.

    Nous étions en parfaite équité les premières heures, pas de couleur, pas de forme, pas de son, pas d'image. Juste des mots qui défilaient à une vitesse folle et qui nous semblaient être l'essentiel. Nous avions le même essentiel je crois me souvenir : la pertinence subjective à se faire comprendre dans nos réalités, nos lignes de vie et notre si douce folie qui se connectait instantanément. On ne se le disait pas vraiment, notre pudeur planait naturellement, mais qu'est ce que nous nous sommes compris !
    Puis les couleurs, les formes et les images sont apparues, l'équité aurait pu en être désiquilibrée, mais non. Les mots n'ont pas cessés de défiler à grande vitesse, intenses et toujours aussi libres.

    N'est-ce pas là la clé qui ouvre au désir de connaissance ?

    Seul un son embellirait la cadence d'une réponse à cette question, et moi, très cher M. j'ai juste envie de te dire à mon rythme que de toutes les couleurs, le bleu te va si bien.

    27 mars 2009 -23h15 tu n'as eu qu'une question avec trois points d'interrogation "vous avez mangé du clown ? M."


     


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    Toi aussi, tape avec des moufles
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    Réflexes : en veille
    Ponctuation : systématique
    Syntaxe : organique
    Idées : cocotte minute
    Flatulences : choux vert
    Nouveau sujet : concept
    Etoile irradiante : Je t'aime
    Gène : 21
    Lombardie : panetone
    Heure : coucou
    Poil : hirsute
    Para : pluie
    tonnerre
    sol
    Sue : geai
    Evan : Evans
    Marie : bain
    Babylone : By Bus
    Nom : père
    Prénom : surnom
    Matricule : chaud
    Néo pépère : peer to peer
    Pj : jpeg
    2 points : oki doki
    Rien :

     

     

     


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    La première absurdité sociologique de la création est d'avoir hérité d'une Terre ronde. Moi je l'aurai faite en forme de cône à pente très faible pour y loger les hommes et les y inviter à creuser des sillons du sommet jusque la base afin de les inciter à déféquer non pas n'importe où comme ils le font depuis toujours sur toute la surface de la planète commune, mais uniquement au sommet. Cela les aurait conduit à être plus sociables. Ils auraient été obligés de prendre leur tour, de s'organiser et de voyager, acquérant ainsi une plus grande connaissance de leur milieu naturel et une tolérance grandissante devant la diversité des couleurs. Ils se seraient in fine plus intéressés à autrui regardant passer devant chez eux les excréments planétaires.
    Mais le plus grand acquis d'une telle expérience serait que les plus curieux auraient tout le loisir d'aller voir les crasses d'autrui atteindre les extrémités de la Terre.

    Nul doute que le bruit des excréments chutant dans le vide intersidéral les auraient réconciliés avec le cosmos.

     

     


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