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Constat
Le monde demeure perplexe sur la plupart des choses et nos cœurs en sont vides, avides de sensations. Peu crédible, n'est-ce pas ? Car il nous semble que ces sables mouvants qui sont en nous, nés de notre solide morale qui s'en tape (ni les larmes, ni les fans ne modifieront la couleur de nos âmes) nous aimons toi et moi les larmes d'un géant à terre. Nous savourons l'excellent sens du non retour. N'est-il pas dans ce royaume où plus rien n'a de valeur vraie ni les êtres que nous sommes, ni nos âmes que l'on vole? Le plus intime de nos sentiments ? On s'en échappe et quand on se ment et préservons enfouis en nous la foi dont on dépend en dépit d'une idée majoritairement instaurée par la conscience commune en dépouillant les sillons de cette parade, on agit sous nos yeux définissant un projet prodigieusement profitable à une minorité alors que le reste sombre.
Nous assistons au désastre et eux observent les traces, tapis dans l'ombre un nouvel ordre se fonde. Coule sur nos êtres, parsème de haine notre terre et sentir que tout se fane. De l'extrémisme du fanatisme au libéralisme on proclame un dieu au rang du pardon. On pourrait parler d'idéalistes qui n'entendent que la voix de leur raison. Peuples pris pour cible qui n'ont plus que leur sable pour sécher leurs larmes.
Mais notre Terre avait-elle un défaut ? Poussés au bout du bout on en paiera le coût. Aujourd'hui la terre nous shoote. La terre tourne naturellement et nous, se terre. On dirige et on détruit dans un calme lourd et lent. Êtres affalés dans le bitume comme enlisés dans l'attente pliés à une évolution rapide mais pas sans conséquences à dire oui sans comprendre, ils en oublient le sens d'une réalité pourtant si évidente.
Portée au sommet d'une chaîne alimentaire ne nourrissant qu'une parcelle de l'espèce dominante, une idée qui coule au plus profond de nos entrailles, la Terre tient bien lieu de privilège qui n'a pas de règles. Parce qu'à en oublier le prix, nous nous dirigeons droit dans le néant. In extremis, nous pourrions téter une lueur de chance de voir les lumières du soleil en 2090. Brûlés au sein du sein par les chaleurs du feu consumé de nos chairs à même la colère, amène la rage. Souffrant de notre temps où l'évolution prime plus que l'avenir de nos enfants, une genèse, notre espèce paraîtra bientôt éditée comme "sans question"
Nous parasitons la Terre et à être d'accord avec ça, ça nous vexe. Les industries rigolent, l'écosystème crève et nous, nous nous bardons mais le problème reste. Ce jeu interminable nous enfonce, la face au plus bas dans ce monde décadent.
Et on décale nos pensées parce qu'on ne peut plus croire que l'homme a sombré en prônant le hasard.
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